• Premier essaim récolté ce vendredi 21 avril 2017.

    Logé entre le volet et la fenêtre d'un particulier, il était assez simple à "cueillir".
    La fenêtre se situant au rez-de-chaussé, accessible par l'extérieur, il ne me fallait que déverrouiller le volet de l'intérieur, en ouvrant délicatement la fenêtre pour ne pas casser la grappe d'abeille, potentiellement collée sur la fenêtre.

    Une fois fait, retour dehors, pour là aussi ouvrir délicatement le volet. Poser un drap sur le rebord de la fenêtre, et monter la ruchette sous l'essaim, à bout de bras, dans laquelle j'avais retiré 2 cadres du centre. Une lame d'un long couteau que je glisse entre l'essaim et le linteau, et tout ce beau monde tombe dans la ruchette.

    Je redescends tout le monde sur le drap, et laisse quelques instants à celles qui se sont envolées de rejoindre le groupe et la reine. Auparavant, je remets le couvre cadre sur le haut de la ruchette, et observe les déplacements. Personne ne ressort : la reine doit être dans la boite.

    Les ouvrières battent le rappel de leur façon très reconnaissable, l'abdomen en l'air en montrant cette petite glande qui disperse des odeurs citron-géranium, afin d'attirer le reste de la troupe.

    Dès lors, je déclare la saison des essaimages ouverte !


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  • En apiculture, il faut bien entendu s'occuper des abeilles, mais il faut aussi observer la nature.

    Et en cette fin de mois de février, il est amusant de voir se réveil au travers les fleurs de noisetiers.

    C'est à ce moment qu'on peut se dire qu'il va bientôt y avoir de l'activité dans la ruche. Que les abeilles vont commencer leur sorties hygiéniques, pour se rendre compte qu'il va falloir entrer du pollen.

    La reine se met alors à pondre, le pollen afflue, il faut nourrir les larves.

    Mais que se passe-t-il au niveau du noisetier ?

    Il y a l'organe mâle qui s'ouvre, et laisse échapper le pollen. L'organe femelle, reconnaissable à sa couleur rouge, sort alors du bourgeon de feuille. L'abeille récoltant le pollen sur l'organe mâle va se frotter à l'organe femelle --> il y aura de la noisette cette année !!

    A quoi cela ressemble ?

    A ça :

    Organe femelle noisetier

    Organe femelle noisetier

    Organe mâle noisetier

    Organe mâle noisetier


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  • Ces premières buttes ont été faites sur le terrain en grave.

    Un peu au hasard de ce que nous avons sous la main, nous démarrons la butte par du bois mort. Plusieurs buches de différentes tailles que nous avons sous la main. Assez facile dans notre forêt.

    Construction des buttes

    C'est deux monticules de bois seront recouvert de petites branches et de pailles, lit de nos poules et différents déchets de végétaux que nous avions sur ce tas de paille. Nos épluchures, du marc de café, feuilles des arbres, herbe de tonte... Par conséquent, dans cette paille il y aura aussi des fientes des poules, qui permette éventuellement aussi une dégradation et transformation de ces tas.

    Construction des buttes

    Enfin, nous recouvrons ces buttes avec de la terre végétale. Sauf que voilà, le terrain est acide, et l'endroit où sont les buttes est en grave. C'est pourquoi nous y ajoutons du fumier et du terreau. Nous sommes maintenant à la recherche d'un peu de terre végétale afin de compléter ces buttes. Effectivement, il ne faut pas non plus que cela devienne un gouffre financier en terreau de jardinerie. Cependant, il nous faut aussi un peu de matière pour planter quelques chose, le tout en attendant que les branchages et autres tronc ne se décomposent à leur rythme.

    Construction des buttes

    Les buttes sont terminées, plus qu'à attendre...

     


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  • Notre terrain n'est pas très propice à l'agriculture dite "standard". Mais qu'est ce que l'agriculture standard ?

    Nous avions pour habitude de retourner la terre en hiver, pour dès mars commencer à casser les mottes de terres et progressivement, faire nos sillons et planter nos graines. Les premières étant les radis et/ou carottes.

    Ca s'était avant. Les radis poussent bien. Cependant, nous avons dû mettre un peu de fumier de cheval, ainsi que du terreau, car l'emplacement utilisé était de la grave de terrassement.

    Prele

     

    L'autre emplacement de culture, entre 2 petits rû, ne donnait pas grand chose. Très humide et dans une terre très acide, seules les prêles poussaient.

     

     

    Deux emplacements, deux types de cultures.

    La permaculture, c'est l'agriculture en respectant sont environnement. C'est l'agriculture en s'adaptant au lieu de l'agriculture. C'est rendre à la terre ce qu'elle nous donne, sans la dégrader. Observer comment elle se comporte, comment elle vit, pour que notre passage ne se remarque pas.

    C'est à ce moment que me revient un proverbe, dont je vous laisse le soin d'en trouver l'origine (souvent controversée) :

    "nous n'héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants"

    ... et pour leur rendre la plus propre possible, je vais jardiner en étant le plus discret possible. C'est le début de la permaculture.

    Ce type d'agriculture n'est donc pas que de l'agriculture, c'est aussi un état d'esprit. Un respect de la nature. Faire en sorte que les légumes que nous allons faire pousser respecte notre environnement.

    De plus, nous le ferons sans trop d'effort. Et dans ce but, pas de labours.
    Nous ferons donc deux tests :

    • Le premier sera basé sur la culture de butte. Effectivement, afin de s'affranchir de l'humidité entre les deux rus, nous ferons un butte enterrée.
      Sur la grave, ayant beaucoup de cailloux, nous ferons les buttes directement sur la terre pauvre (tentative de faire pousser des radis sans apport de terre ou fumier --> rien n'a poussé).
    • La deuxième sera de faire pousser quelques chose sur un sol que nous aurons laissé couvert tout l'hiver. Un peu comme en forêt, lorsque les feuilles recouvre toute une végétation, et que celle ci repart dès le printemps.

    Voici donc notre approche, que nous vous présenterons. Cela nous permettra aussi d'avoir un retour sur nos plantations, afin de les adapter au mieux, les corriger et/ou les faire évoluer.

    N'hésitez pas à nous faire part de vos propres expériences, car la permaculture c'est aussi cela, le partage.

     


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  • Eh oui, pour commencer en apiculture il faut un rucher.

    Cependant nous n'avons pas commencé avec le notre. S'il y a un conseil que nous pouvons donner à une personne qui veut se lancer dans l'apiculture, c'est de prendre quelques conseils auprès d'autres apiculteurs. Pour notre part, nous avons adhéré au rucher école de Coucy-la-Ville. Le rucher d'Aumont. Notre premier rucher... sans être le notre.

    Ce rucher avait une vingtaine de colonies, donc vingt essaims dans des ruches.
    En terme de vocabulaire, c'est un peu comme :

    • la vis + l'écrou = le boulon.
    • L'essaim + la ruche = la colonie

    Cependant, nous avions déjà la ruche à la maison. Cadeau du père Noël 2014, alors que notre premier cours au rucher école n'était prévu que pour le mois de janvier 2015.

    Sur le prochain article, nous présenterons ce premier cours, et ce qu'il faut savoir pour créer son propre rucher.


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